Tout au long de la semaine, l’organisation a suivi, recueilli et vérifié des informations sur divers cas de violences, de répressions arbitraires, de disparitions forcées, de meurtres, de harcèlement, ainsi que d’abus d’autorité de la part de certains représentants de l’État. Ce rapport vise à documenter ces faits, en appelant à la justice, à la transparence et au respect des droits des citoyens.
Les incidents décrits dans les pages suivantes démontrent une détérioration inquiétante de la situation sécuritaire et des libertés publiques dans plusieurs régions du pays. Ils s’inscrivent dans un contexte postélectoral tendu, marqué par une instrumentalisation de l’appareil sécuritaire et judiciaire contre des citoyens ordinaires, des opposants, des journalistes ou des figures perçues comme critiques envers le pouvoir en place.
1. Agression à Ruyigi
Le 29 juin 2025, Venerand Mvuyekure (67 ans), partisan d’Agathon Rwasa, a été violemment battu à Muyebe (Ruyigi) par des Imbonerakure. En cause : des propos supposés sur les élections. Grièvement blessé, il est hospitalisé.
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King Umurundi Freedom exige que justice soit faite.
2. Gasarara : six personnes sauvagement tuées
Le 30 juin 2025, sur la colline Gasarara (commune Nyabiraba, Bujumbura Rural), six habitants accusés de sorcellerie ont été tués par des membres de la communauté, certains brûlés vifs. Une liste de cibles circule, faisant craindre d’autres meurtres.
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Après alerte, une vingtaine de commanditaires ont été traduits devant la justice : certains condamnés à perpétuité, d’autres à 20 ans de prison.
King Umurundi Freedom salue l’action judiciaire et rappelle qu’une justice populaire découle d’une mauvaise gouvernance.
3. Kabezi : une femme illégalement détenue
Gloriose NTAHIRAJA, mère de six enfants, a été arrêtée le 20 juin 2025 à Mboza, après un malentendu familial.
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Libérée le 7 juillet 2025.
King Umurundi Freedom salue sa libération et dénonce les détentions arbitraires.
4. Mpanda : un corps retrouvé
Le 6 juillet 2025, un homme non identifié, 35–40 ans, a été retrouvé mort près de la rivière Musenyi, entre Mpanda et Rugazi (Bujumbura Ouest).
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King Umurundi Freedom exige une enquête indépendante pour identifier la victime et traduire les responsables.
5. Butanyerera : un commerçant agressé
Donatien NDUWIMANA, commerçant, a été agressé par Jean Pierre BUTOYI, président du tribunal de Tangara, aidé de deux policiers, après un différend.
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Transféré à l’hôpital provincial de Ngozi, il est décédé le 18 juillet 2025.
Les suspects ont été arrêtés, mais pas encore jugés.
King Umurundi Freedom a adressé une lettre au Président de la République.
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6. Butanyerera : un commerçant tué
Adronis UWIMANA, jeune commerçant, a été assassiné. Son corps a été retrouvé dans un sac près d’une rivière.
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King Umurundi Freedom exige vérité et justice.
7. Gitega : disparition d’un militaire
Claver BAKUNDUKIZE, policier de 42 ans, affecté à l’Inspection Générale, a disparu le 9 juillet 2025.
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King Umurundi Freedom appelle à une enquête urgente.
8. Butanyerera : libération controversée d’un enseignant accusé de viol
Un enseignant accusé d’avoir violé une mineure de 16 ans a été libéré dans des conditions contestées.
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King Umurundi Freedom exige son arrestation et une justice équitable.
9. RCF Nyunganira : une escroquerie présumée
Des citoyens ont perdu leurs économies dans la microfinance RCF Nyunganira, dirigée par Zabulon Kuzoryimana, disparu.
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King Umurundi Freedom demande à la Banque de la République du Burundi (BRB) d’agir et de briser le silence.
10. Bujumbura : harcèlement d’un citoyen
Jean Pierre NDAYIKEZA subit harcèlement et menaces depuis 2017, à la suite d’un conflit conjugal devenu politique.
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King Umurundi Freedom appelle à la justice et à la fin de ces persécutions.
11. Butanyerera : disparition d’un militaire retraité
Désiré NDAYISENGA, ancien militaire de 48 ans, a disparu le 27 juillet 2025 après être parti à moto depuis Kirema (Kayanza).
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King Umurundi Freedom appelle à une enquête.
12. Mabanda-Burunga : deux femmes violées et assassinées
Georgette NISHIMWE et Jeanine NYABENDA ont été violées et tuées le 28 juillet 2025 dans une forêt de Nyamugari, zone Gitara, commune Nyanza.
Les auteurs présumés, membres des Imbonerakure, sont en fuite.
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King Umurundi Freedom exige une enquête indépendante et des sanctions.
13. Bwambarangwe : 300 personnes arrêtées
Depuis le 26 juillet 2025, environ 300 courtiers et commissionnaires ont été arrêtés, accusés d’inflation illégale des prix.
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King Umurundi Freedom dénonce une répression arbitraire et exige la libération des détenus.
Conclusion
Le mois d’octobre 2025 a été marqué par une vague de violations graves des droits humains : arrestations arbitraires, disparitions forcées, meurtres extrajudiciaires et violences sexuelles.
King Umurundi Freedom réitère son appel à une justice indépendante, à la protection des victimes, et à la réforme structurelle pour garantir la sécurité et la dignité de chaque citoyen burundais.